ISTAMBOUL HERAT AMRITSAR SRINAGAR DELHI  
TAJ MAHAL BÉNARÈS KATMANDOU POKHARA RAMASWARAM SRI LANKA

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RAMASWARAM

     
  Comme nous sommes bloqués ici pour une dizaine de jours, (Voir passage des frontières) on se dit, autant profiter de l'opportunité.  
  Rameswaram, dans le sud de l'Inde, est une des villes saintes du pays, parfois baptisée le petit Bénarès du sud. De nombreux pèlerinages y sont organisés. Les plages sont occupées par les croyants venus y faire leurs rituels. Ils se versent de l'eau sur la tête en récitant des prières pour laver leur corps et leur esprit dans l'océan.  
     
 

 
     
  On s'intègre dans le quotidien du quartier où nous avons établi notre campement et la vie dans cette petite ville s'organise.  
     
 

 
 

Visite du temple.

 
     
 

 
     
 

 
     
  Sur le chemin nous rencontrons une statue, hommage à Gandhi qui est vénéré comme un saint.  
  "Là où il n'y a le choix qu'entre lâcheté et violence, je conseillerai la violence. Mais je crois que la non-violence est infiniment supérieure à la violence. La non-violence sous sa forme active consiste en une bienveillance envers tout ce qui existe." Mohandas Karamchand Gandhi  
     
 

 
     
  Nous croisons les femmes allant au point d'eau, où nous allons chercher notre réserve. Elles ont de grandes cruches en aluminium franchement cabossées qu'elles portent sur la tête. Nous n'essayerons pas de les imiter avec notre jerrican.  
     
 

 
     
  Elles vont dignement habillées de sari colorés toujours suivies par une ribambelle de gosses.  
     
 

 
     
  Nous trouvons du thé au lait très sucré, dans de petits bouisbouis,  
     
 

 
     
  et toutes sortes de sodas aux couleurs bizarres, conditionnés dans d'anciennes bouteilles de coca. Tout se recycle. Nous n'y gouterons pas.  
     
 

 
     
  Nous préfèrerons les excellents jus de fruits pressés devant nous, auxquels ils ajoutent du jus de canne écrasée dans de gros rouleaux. Hum !  
     
 

 
     
  Il fait chaud, dès le matin et très chaud en journée. Sur le marché, les poissons, les crabes, les crevettes sont posés à même le sol et entourés d'un nuage de mouches. La viande idem ; nous ferons le détour. Les achats sont conditionnés dans du papier journal. Heureusement que le feu purifiera tout ça. Nous achetons des chapatis, des noix de coco. Voici pour nos menus quotidiens.  
     
 

 
     
  Nous avons au programme des activités de robinsons. Manger, se baigner, faire la sieste, se balader. Sur les plages, le matin, au milieu des crabes qui sortent de leur trou nous regardons les pécheurs partir en mer. Les soirées sont chaudes aussi ; nous dormons dehors sous les palmiers pour avoir un peu d'air. Les nuits sont claires et le ciel allumé d'étoiles.
La vie des gens est simple. A force de nous voir déambuler dans le village, il se crée quelques liens. On se salue de la main, on se lance un "Good Morning", on rigole avec les gamins qui font les curieux.
 
     
 

 
     
  Il y a beaucoup de mendiants et de gosses qui courent après des bakchichs. Parfois on donne une pièce, une cigarette, on partage quelques mots. Il nous reste le souvenir d'une rencontre avec un mendiant qui malgré toute la misère et les plaies sur son corps nous dira " tous les lendemains peuvent être joyeux ". Ça nous a un peu cloué le bec.